26 janvier 2009
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Au milieu de tous ces animaux fixés, ou qui semblent l’être, vivent bien sûr d’autres animaux mobiles mais plus ou moins actifs. Certains n’ont pas une apparence très exotique, tout juste un patron un peu différent. Mais c’est normal, les us et coutumes, surtout en matière de décoration, changent d’un pays à l’autre. Par exemple, les murènes d’ici sont plutôt à motif de type écossais, ce qui, avouons-le, ne fait pas très couleur locale…
J’ai été étonné par leur abondance. Je n’ai pas précisément compté, mais sur la plongée, nous en avons croisé plus d’une dizaine. Elles n’étaient pas farouches et cachées au fond d’une cavité, mais plus souvent presque entièrement visibles ou nageant en pleine eau. Ce comportement diurne diffère nettement de celui de nos murènes catalanes.
Autre exemple de poissons finalement pas très exotiques non plus, ni de nature très nerveuse, les cousins de nos chapons et autres rascasses. Eux aussi, très nombreux, s’intègrent parfaitement au paysage récifal.
Sans éclairage, c’est bien moins facile de les repérer. Pourtant, il vaut mieux ! Tout bon plongeur ne touche à rien, ça lui évite d’abîmer les fonds et d’avoir de douloureuses surprises.
Je ne sais pas pourquoi, j’éprouve une certaine sympathie pour ces poissons qui se laissent pousser la barbe, juste ce qu’il faut, pas trop…
Je trouve que leur mimétisme frise la perfection. Le jour où Dame Nature leur donnera le moyen de maquiller les yeux, ça sera parfait.
A part ces poissons pas très originaux, qu’y a t-il d’autre ? Hummm… Pas de banc de sars, ni de saupes au-dessus des roches, mais de temps en temps, un poisson aiguille
Difficile de les approcher, ils ne font que passer en gardant leurs distances. Cette espèce, passée par le canal de Suez, serait en pleine colonisation de la Méditerranée.
Ceux qui m’ont le plus attiré, ce sont les Tetraodontiformes. Cet ordre regroupe beaucoup de poissons aux formes peu classiques, du poisson-lune au poisson-coffre en passant par les balistes et leurs proches parents comme ce poisson-lime :
On retrouve au-dessus de sa tête l’épine caractéristique commune aux balistes.
Il y a aussi ceux qui peuvent se mettre en boule avec une chair de poule qui automatiquement leur donne la douceur de l’oursin. Je n’ai bien sûr pas provoqué cette réaction en photographiant ce petit diodon qui en réalité avait l’air de se moquer complètement de passer à la postérité…
Les motifs camouflage du diodon sont moins originaux que ceux en nid d’abeille des poissons-coffres
De morphologie encore plus étrange, ce que les anglophones appellent « cowfish » (ils aiment bien donner à des animaux marins des noms d’animaux terrestres)
Ce mignon petit poisson a une paire de cornes, une queue en pinceau, une ouverture buccale en forme de courte trompe et un encombrement stérique apparemment peu hydrodynamique. Le concept de l’optimisation évolutive semble céder la place à celui de la créativité artistique de Dame Nature.
Alors que je prenais le chemin du mouillage fixe, mon binôme m’a fait des grands signes pour partir dans la direction opposée. J’ai cru qu’il avait vu quelque chose d’intéressant à me montrer. Non, il s’était juste planté dans l’orientation et son instructeur l’a remis dans la bonne direction. Après 45 minutes à 22 m max, nous remontons au sommet d’un pinacle pour un palier de sécurité. Mon binôme est trop léger et je lui passe 2 kg pour qu’il ne reste pas accroché avec les palmes en l’air. Ils se sont inquiétés de ma conso tout au long de la plongée. Je finis avec 80 bars, comme eux. J’apprendrai qu’ils n’ont pas l’habitude de ça non plus, un plongeur qui ne siffle pas son bloc en une demi-heure à 20 m. Pourtant, je le sais, je respire comme une baleine…
Retour à la cale pour un intervalle d’une heure trente, le temps de boire, de grignoter une nourriture très équilibrée (chips, gâteaux), de profiter du soleil un peu voilé et de préparer la plongée suivante. On m’annonce une épave plus profonde...
J’ai été étonné par leur abondance. Je n’ai pas précisément compté, mais sur la plongée, nous en avons croisé plus d’une dizaine. Elles n’étaient pas farouches et cachées au fond d’une cavité, mais plus souvent presque entièrement visibles ou nageant en pleine eau. Ce comportement diurne diffère nettement de celui de nos murènes catalanes.
Autre exemple de poissons finalement pas très exotiques non plus, ni de nature très nerveuse, les cousins de nos chapons et autres rascasses. Eux aussi, très nombreux, s’intègrent parfaitement au paysage récifal.
Sans éclairage, c’est bien moins facile de les repérer. Pourtant, il vaut mieux ! Tout bon plongeur ne touche à rien, ça lui évite d’abîmer les fonds et d’avoir de douloureuses surprises.
Je ne sais pas pourquoi, j’éprouve une certaine sympathie pour ces poissons qui se laissent pousser la barbe, juste ce qu’il faut, pas trop…
Je trouve que leur mimétisme frise la perfection. Le jour où Dame Nature leur donnera le moyen de maquiller les yeux, ça sera parfait.
A part ces poissons pas très originaux, qu’y a t-il d’autre ? Hummm… Pas de banc de sars, ni de saupes au-dessus des roches, mais de temps en temps, un poisson aiguille
Difficile de les approcher, ils ne font que passer en gardant leurs distances. Cette espèce, passée par le canal de Suez, serait en pleine colonisation de la Méditerranée.
Ceux qui m’ont le plus attiré, ce sont les Tetraodontiformes. Cet ordre regroupe beaucoup de poissons aux formes peu classiques, du poisson-lune au poisson-coffre en passant par les balistes et leurs proches parents comme ce poisson-lime :
On retrouve au-dessus de sa tête l’épine caractéristique commune aux balistes.
Il y a aussi ceux qui peuvent se mettre en boule avec une chair de poule qui automatiquement leur donne la douceur de l’oursin. Je n’ai bien sûr pas provoqué cette réaction en photographiant ce petit diodon qui en réalité avait l’air de se moquer complètement de passer à la postérité…
Les motifs camouflage du diodon sont moins originaux que ceux en nid d’abeille des poissons-coffres
De morphologie encore plus étrange, ce que les anglophones appellent « cowfish » (ils aiment bien donner à des animaux marins des noms d’animaux terrestres)
Ce mignon petit poisson a une paire de cornes, une queue en pinceau, une ouverture buccale en forme de courte trompe et un encombrement stérique apparemment peu hydrodynamique. Le concept de l’optimisation évolutive semble céder la place à celui de la créativité artistique de Dame Nature.
Alors que je prenais le chemin du mouillage fixe, mon binôme m’a fait des grands signes pour partir dans la direction opposée. J’ai cru qu’il avait vu quelque chose d’intéressant à me montrer. Non, il s’était juste planté dans l’orientation et son instructeur l’a remis dans la bonne direction. Après 45 minutes à 22 m max, nous remontons au sommet d’un pinacle pour un palier de sécurité. Mon binôme est trop léger et je lui passe 2 kg pour qu’il ne reste pas accroché avec les palmes en l’air. Ils se sont inquiétés de ma conso tout au long de la plongée. Je finis avec 80 bars, comme eux. J’apprendrai qu’ils n’ont pas l’habitude de ça non plus, un plongeur qui ne siffle pas son bloc en une demi-heure à 20 m. Pourtant, je le sais, je respire comme une baleine…
Retour à la cale pour un intervalle d’une heure trente, le temps de boire, de grignoter une nourriture très équilibrée (chips, gâteaux), de profiter du soleil un peu voilé et de préparer la plongée suivante. On m’annonce une épave plus profonde...