Résumé de l’épisode précédent :
Dans sa petite cuisine argelésienne, une jeune femme met au point une recette de gâteau au chocolat et aux fruits secs. Elle expédie un échantillon à un type un peu bizarre, très copain avec les mérous du coin. Lors de la dégustation, celui-ci constate qu’il est impossible de s’arrêter avant la fin du gâteau et que, de plus, c’est LE remède idéal à la faim dans le monde. Il s’empresse de l’écrire à la pâtissière. Mais il ne se doute pas que toutes les communications sont espionnées par les services secrets étrangers ! Les Anglais, incultes en gastronomie mais à l’affût de toute invention pouvant être détournée à leur profit, envoient un agent pour obtenir la recette. Peu de temps après son arrivée sur place, cet agent disparaît mystérieusement. Dans le même temps, une forte augmentation de production d’ouillade est constatée dans la région, mais ça n’a probablement aucun rapport… Le MI6 envoie son meilleur agent, Peter Bond, matricule 0007. Arrivé à Argelès, il mène son enquête et découvre que son collègue disparu surveillait Ron MacDo, un richissime mais très discret homme d’affaires qui a fait fortune dans les produits pharmaceutiques contre le surpoids et l’obésité. L’hypothèse d’un complot terroriste à l’échelle mondiale germe dans l’esprit de Peter Bond : et si Ron MacDo diffusait le gâteau au chocolat et aux fruits secs partout, le monde serait dépendant et réclamerait encore plus de gâteau… Les humains deviendraient tous obèses sans pouvoir s’arrêter de manger… Le marché des produits contre le surpoids et l’obésité exploserait !
Peter Bond apprend que Ron MacDo a invité toute la presse people pour son prochain mariage dans son château à Collioure. Selon les magazines, l’idylle est très récente et la future mariée serait bonne pâtissière. Peter Bond fait le lien. Il lui faut trouver le moyen de s’introduire dans la forteresse de l’industriel pour en extraire l’innocente jeune femme et récupérer la recette.
Opération Dame Blanche
Q fournit à Peter Bond le matériel nécessaire : un camion de pompier (surpuissant, presque à l’épreuve des nids-de-poule et topissime pour emballer les jeunes femmes) et un bateau astucieusement décoré pour passer inaperçu.
Bien sûr, Q répète inlassablement qu’il faut que le matériel lui revienne en parfait état. Peter Bond le rassure : « aucune éraflure ! »
Un collaborateur bien implanté dans la région mène Peter Bond jusque dans la baie sous les murailles de la sinistre propriété de Ron MacDo. Le collaborateur l’informe d’un boyau conduisant à un ancien puits. Par ce chemin, il pourra entrer et ressortir sans être vu.
Peter Bond s’immerge dans les eaux chaudes et claires de la Côte Vermeille. L’entrée du boyau est facile à trouver. A l’intérieur, l’obscurité est totale.
...
Jetons un voile pudique sur la sortie du puits, le massacre de quelques gardes, la fouille du bureau de Ron MacDo, le massacre de quelques gardes, le forçage du coffre-fort où se trouve la recette, le massacre de quelques gardes, la découverte de la cellule dorée de la jeune femme prête pour la cérémonie, le massacre de quelques autres gardes, le retour vers le puits, l’achèvement d’un garde mal massacré à l’aller et enfin, le début du retour vers la sortie.
Peter Bond guide la jeune femme jusqu’au bateau.
Enlevée, le jour de son mariage, certes forcé, juste avant la cérémonie ! Elle n’a pas eu le temps de se changer et elle a même conservé son bouquet.
En sécurité à bord, la pression retombe et le naturel reprend le dessus.
« Triple zéro sept - Ici Q - Vous m’entendez ? »
« Triple zéro sept ? Où êtes-vous ? »
« Triple zéro sept ? »
…
« Oooooh… Peter… »
…