26 février 2008
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Ca faisait trop longtemps. Quand on pense détendeur en voyant Dark Vador, quand on pense mélange à chaque ouverture et fermeture de la B50 de N2/H2/CO2 au labo, quand on emporte son caisson étanche à la piscine, quand l’esprit s’égare en fixant le Carcharhinus albimarginatus en fond d’écran, c’est qu’il est grand temps de faire quelque chose. Quelques coups de fil et quelques heures plus tard, nous voici, Romain et moi, seuls sur la plage du sentier sous-marin de la réserve de Cerbère-Banyuls. Enfin, nous revoici sur la plage, après un petit contretemps technique…
Il fait frais mais très beau. La mer est très calme. Nous nous équipons et entrons dans l’eau très progressivement : elle est à 12°C. Suivant la pente douce, nous dépassons plusieurs petites taches de posidonies au milieu desquelles sont plantées quelques nacres épineuses.
La visi n’est pas exceptionnelle, 4 à 5m peut-être. L’eau est chargée en particules. Plus loin, les galets et les posidonies laissent la place à des langues de sable. Romain n’a pas plongé depuis très longtemps également : il ne sait plus palmer, il marche !
En bordure des langues de sable, des crêtes rocheuses prolongent sous la surface la pointe de la crique.
Je suis étonné de ne pas retrouver la faune de l’hiver dernier au même endroit. Où sont passés les énormes chapons et les poulpes ? La courte visi transforme les sars et les labres en silhouettes sombres. Je me concentre sur la faune fixée. Clavelines et spirographes ne sont pas partis…
Les étoiles de mer glacières non plus. Avez-vous déjà observé de très près à quoi ressemble un de leurs bras ?
Je cherche des nudibranches, mais n’en trouve pas, sauf des élysies vertes en grand nombre.
Après une heure d’immersion, nous regagnons la plage, les doigts et les orteils engourdis.
Ca faisait trop longtemps. Ca fait beaucoup de bien. Je remettrai ça le lendemain mais pour le moment, c’est Romain qui paie l’apéro…
Il fait frais mais très beau. La mer est très calme. Nous nous équipons et entrons dans l’eau très progressivement : elle est à 12°C. Suivant la pente douce, nous dépassons plusieurs petites taches de posidonies au milieu desquelles sont plantées quelques nacres épineuses.
La visi n’est pas exceptionnelle, 4 à 5m peut-être. L’eau est chargée en particules. Plus loin, les galets et les posidonies laissent la place à des langues de sable. Romain n’a pas plongé depuis très longtemps également : il ne sait plus palmer, il marche !
En bordure des langues de sable, des crêtes rocheuses prolongent sous la surface la pointe de la crique.
Je suis étonné de ne pas retrouver la faune de l’hiver dernier au même endroit. Où sont passés les énormes chapons et les poulpes ? La courte visi transforme les sars et les labres en silhouettes sombres. Je me concentre sur la faune fixée. Clavelines et spirographes ne sont pas partis…
Les étoiles de mer glacières non plus. Avez-vous déjà observé de très près à quoi ressemble un de leurs bras ?
Je cherche des nudibranches, mais n’en trouve pas, sauf des élysies vertes en grand nombre.
Après une heure d’immersion, nous regagnons la plage, les doigts et les orteils engourdis.
Ca faisait trop longtemps. Ca fait beaucoup de bien. Je remettrai ça le lendemain mais pour le moment, c’est Romain qui paie l’apéro…