En raison d’un timing trop serré, je n’ai pas pu suivre la présentation pédagogique sur les nouveautés du code du sport et de la fédé.
A en juger par la foule impressionnante, il devait y avoir de nombreuses attentes. Je pense qu’il faudrait peut-être que le Parti envisage l’édition d’un volume « les grandes idées fédérales pour les nuls ». Je suis preneur ! J’attends un compte-rendu détaillé de la Judokate Palmée dont la formation professionnelle peut sans doute apporter d’utiles éclairages. En effet, il semble nécessaire d’avoir un esprit à la conformation très particulière pour saisir toutes les subtilités d’un texte paru imparfait, corrigé 2 semaines plus tard et à nouveau modifié 4 mois après, auquel s’ajoutent des nouveautés fédérales…
Pour faire un peu plus rêver, il y avait heureusement les expos de photos. Les requins étant à l’honneur, une expo leur était consacrée. A part la classique image du grand blanc gueule béante qui contribue à entretenir le mythe du monstre sanguinaire, les autres images montraient une diversité de formes qui risque bien de s’amenuiser au rythme des massacres actuels.
Autre expo, originale, le travail de Frédéric Maxant en eau douce dans l’Héraut. Ce n’est pas forcément la première destination à laquelle on pense et pourtant, il y a matière à voir. Un petit bémol : le manque de légende avec les images.
La diffusion à la télé du reportage sur la plongée avec le coelacanthe quelques semaines avant le salon a mis en lumière le côté rare et extraordinaire de plongées très profondes pour observer un poisson aux caractéristiques particulières. L’expo de photos de Laurent Ballesta sur ce sujet était à la fois intéressante du point de vue documentaire avec des légendes explicatives et esthétique avec des sujets photogéniques.
Alors que l’après midi touche à sa fin, la fatigue apparaît et la baisse d’énergie pousse les organismes à rechercher un endroit où se poser un moment et si possible prendre des forces. C’est à ces heures entre chien et loup (à l’extérieur, pas sous les néons) que sortent les bouteilles et les saucissons. Miracle des immersions au cours desquelles la vie change selon le jour, le crépuscule ou la nuit… C’est après une longue quête menée par Thierry, Franck et Alizée à travers de tout le salon qu’un tire-bouchon a pu être rapporté. Et qui a réussi la quête ?
Occupés sous d’autres cieux, Super Ben n’était présent qu’à l’image, au grand désespoir de ses fans plongeuses.
Fermeture, tout le monde descend ! Le petit groupe de touristes a gagné le métro pour traverser la ville à la recherche d’un resto. Grâce à une vigilance de chaque instant personne n’a été perdu dans les couloirs sales et puants.
Et nous avons atterri dans la cave d’un resto japonais où nous avons été seuls durant presque tout le repas perturbé non pas par les sonneries des portables (pas de réseau dans cette cave) mais par des bruits d’un sabre laser plus réactif qu’un revolver enrayé. Ah… Ces vieux djeuns avec leurs jouets technologiques…
Par rapport à l’édition précédente, l’organisation était meilleure et la circulation dans les allées est restée supportable. Peut-être qu’il y aurait de l’amélioration à apporter du côté des grandes marques de matériel au niveau de leur diversité et de l’échantillonnage de produits présentés. Il est intéressant de pouvoir rencontrer des représentants de structures de plongée sur les stands de tourisme et de voyage, l’accès aux informations pratiques est direct.
Pas de dépenses cette fois, il faut bien faire des arbitrages en ces temps d'incertitude...