7 juillet 2007
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23:40
On m’a souvent demandé après la plongée ce qu’étaient ces « petites choses colorées ». On m’a même déjà dit qu'« elles étaient belles ces algues ! ». Bien sûr tous les plongeurs ne sont pas de grands experts en taxonomie eucaryote - et c’est normal ! – ni même tous diplômés par les éminents spécialistes de la commission bio de notre fédé… Ou peut-être justement…
Donc pour vous amis plongeurs, souvent moins myopes que moi, attirés par les toutes petites bêtes, quelques images de ces mollusques que les anglophones appellent « sea slugs », autrement dit « limaces de mer ».
La diversité des formes est limitée en comparaison de celle des couleurs qui est incroyable. Commençons par les plus classiques rencontrés pendant nos plongées dans la région.
Le doris dalmatien (Discodoris atromaculata) ne passe pas inaperçu avec sa robe blanche tachetée de marron.
Pour avoir plus de chances de le trouver, cherchez ce qu’il mange (comme pour les autres d’ailleurs). Pour lui c’est simple, trouvez les grosses éponges marron (Petrosia ficiformis). Et approchez très délicatement si vous souhaitez observer les individus avec leur panache branchial sorti (animal de droite ci-dessous) car au moindre doute sur sa sécurité, l’animal le rétractera.
La flabelline mauve (Flabellina affinis) se nourrit d’hydraires, de minuscules petits animaux cousins des gorgones. Sa couleur bleue dans l’ambiance, mauve sous éclairage, tranche bien avec son environnement culinaire plutôt verdâtre. Elle entortille ses pontes, de la même couleur qu’elle, autour des ramifications des colonies d’hydraires.
Lorsqu’elle est en déplacement (comme ci-dessus), on peut bien voir ses « cornes » comme chez les escargots (organes sensoriels côté tête) et l’ensemble des papilles sur le dos. Mais quand elle décime une colonie de son plat favori, ça devient tout de suite moins facile de voir où est la partie antérieure.
Et lorsqu’elles s’y mettent à deux...
La Cratena peregrina ou Hervia ressemble à la flabelline mauve par sa forme mais elle est facile à distinguer par les couleurs de ses papilles sur un corps blanc. Mieux encore, regardez-la entre les rhinophores (les « cornes »), vous verrez les deux traits oranges caractéristiques.
Comme la flabelline mauve, elle se nourrit de ces minuscules animaux vivant en colonies que l’on confond souvent avec des végétaux.
À très bientôt pour la suite !
Donc pour vous amis plongeurs, souvent moins myopes que moi, attirés par les toutes petites bêtes, quelques images de ces mollusques que les anglophones appellent « sea slugs », autrement dit « limaces de mer ».
La diversité des formes est limitée en comparaison de celle des couleurs qui est incroyable. Commençons par les plus classiques rencontrés pendant nos plongées dans la région.
Le doris dalmatien (Discodoris atromaculata) ne passe pas inaperçu avec sa robe blanche tachetée de marron.
Pour avoir plus de chances de le trouver, cherchez ce qu’il mange (comme pour les autres d’ailleurs). Pour lui c’est simple, trouvez les grosses éponges marron (Petrosia ficiformis). Et approchez très délicatement si vous souhaitez observer les individus avec leur panache branchial sorti (animal de droite ci-dessous) car au moindre doute sur sa sécurité, l’animal le rétractera.
La flabelline mauve (Flabellina affinis) se nourrit d’hydraires, de minuscules petits animaux cousins des gorgones. Sa couleur bleue dans l’ambiance, mauve sous éclairage, tranche bien avec son environnement culinaire plutôt verdâtre. Elle entortille ses pontes, de la même couleur qu’elle, autour des ramifications des colonies d’hydraires.
Lorsqu’elle est en déplacement (comme ci-dessus), on peut bien voir ses « cornes » comme chez les escargots (organes sensoriels côté tête) et l’ensemble des papilles sur le dos. Mais quand elle décime une colonie de son plat favori, ça devient tout de suite moins facile de voir où est la partie antérieure.
Et lorsqu’elles s’y mettent à deux...
La Cratena peregrina ou Hervia ressemble à la flabelline mauve par sa forme mais elle est facile à distinguer par les couleurs de ses papilles sur un corps blanc. Mieux encore, regardez-la entre les rhinophores (les « cornes »), vous verrez les deux traits oranges caractéristiques.
Comme la flabelline mauve, elle se nourrit de ces minuscules animaux vivant en colonies que l’on confond souvent avec des végétaux.
À très bientôt pour la suite !