9 juillet 2007
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22:26
« C’était quoi cette chose moche avec une anémone sur le dos ? »… Quand je dis qu’il faut prendre un peu de temps après les plongées pour expliquer aux plongeurs ce qu’ils ont vu sous l’eau ! Il ne s’agit pas de faire tout un cours magistral capable de rappeler aux biologistes les pires heures de leurs cours à la fac, mais simplement de donner quelques bases.
Cette « chose moche avec une anémone sur le dos » était une magnifique (selon moi ☺) godive orange (Godiva banyulensis).
Cette espèce a été trouvée à l’origine dans la région, d’où son nom (qui aurait dû être banyulsensis mais bon…). C’est un nudibranche nettement plus grand que les hervias et flabellines et que l’on trouve aussi bien sur le coralligène à 15m que sur nos épaves locales à 40m. Les teintes rouges et orangées de ses papilles sur un corps blanc ainsi que les très longues « cornes » au-devant des rhinophores spiralés permettent une identification facile.
Le doris géant (Hypselodoris elegans) est très répandu cette année. Par le passé, je voyais uniquement sur la roche de Tavac des individus violets et jaunes. Cette saison, à la moulade, au cap gros et au sec de la dorade, ce sont des exemplaires blancs à dessins jaunes.
Ce nudibranche de 12 à 15 cm est le plus grand que l’on rencontre ici. Il arbore un très beau panache branchial jaunâtre à liserés jaunes citron qu’il rentre en cas de danger supposé.
Il n’est pas rare de trouver ces animaux par paires tête-bêche. Comment ça se reproduit ces animaux-là?
Et hier après-midi, après avoir croisé le jeune mérou et un HLM à langoustes, nous en avons vu un semblant en difficulté avec sa ponte qu’il devait fixer sur un pan de coralligène.
Il y aura bientôt une suite, j’en ai encore quelques-uns beaucoup plus petits en réserve…
Cette « chose moche avec une anémone sur le dos » était une magnifique (selon moi ☺) godive orange (Godiva banyulensis).
Cette espèce a été trouvée à l’origine dans la région, d’où son nom (qui aurait dû être banyulsensis mais bon…). C’est un nudibranche nettement plus grand que les hervias et flabellines et que l’on trouve aussi bien sur le coralligène à 15m que sur nos épaves locales à 40m. Les teintes rouges et orangées de ses papilles sur un corps blanc ainsi que les très longues « cornes » au-devant des rhinophores spiralés permettent une identification facile.
Le doris géant (Hypselodoris elegans) est très répandu cette année. Par le passé, je voyais uniquement sur la roche de Tavac des individus violets et jaunes. Cette saison, à la moulade, au cap gros et au sec de la dorade, ce sont des exemplaires blancs à dessins jaunes.
Ce nudibranche de 12 à 15 cm est le plus grand que l’on rencontre ici. Il arbore un très beau panache branchial jaunâtre à liserés jaunes citron qu’il rentre en cas de danger supposé.
Il n’est pas rare de trouver ces animaux par paires tête-bêche. Comment ça se reproduit ces animaux-là?
Et hier après-midi, après avoir croisé le jeune mérou et un HLM à langoustes, nous en avons vu un semblant en difficulté avec sa ponte qu’il devait fixer sur un pan de coralligène.
Il y aura bientôt une suite, j’en ai encore quelques-uns beaucoup plus petits en réserve…