Faible éloignement de la côte, profondeur limitée, dimensions réduites, la péniche a des avantages indéniables lorsqu’il n’y a pas de débutant sur le bateau et que les conditions de mer sont un peu difficiles. C’était le cas en ce week-end de fin janvier. Nous y avons plongé le samedi et le dimanche dans des conditions de surface pas idylliques, mais bien meilleures au fond.
Arrivant au milieu du flanc bâbord, nous commençons par la proue encombrée de bouts sur bâbord,
Recouverte de lambeaux de filets sur son étrave,
Et plus dégagée sur tribord, quoique toujours recouverte de filets plaqués contre la coque.
Nous profitons de la bonne visi pour suivre un bout partant de la proue et menant aux vestiges d’un lamparo dont il ne reste plus qu’un moteur, l’arbre et l’hélice. Même ces maigres reliefs sont recouverts de filets.
De retour sur la péniche, nous gagnons la cabine, ou ce qu’il en reste.
Nous ne sommes pas les seuls à déambuler à cet endroit.
Enfin, la poupe. Une partie du gouvernail subsiste.
C’est le bon endroit pour traquer en cette saison les nudibranches.
Après une demi-heure, nous retrouvons au palier Sam, François et Daniel.
Deux d’entre eux seront là le lendemain pour une autre explo, bien plus élargie, sur ce site.