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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 06:55

 

« Punaise ! Un poisson inconnu ! » Voilà peut-être ce que s’est écrié celui qui a décrit ce petit poisson. Mais comme c’était un scientifique et qu’il se devait de s’exprimer dans des langues anciennes, mortes et mal apprises, ça a donné « Coris ! Julis ! » Donc, une fois de plus, le nom scientifique (Coris julis) n’a rien à voir avec l’animal. Celui-ci a pourtant certaines caractéristiques remarquables qui auraient pu faire l’objet d’une appellation plus représentative.

Le dimorphisme sexuel si marqué n’est pas si évident que ça, car la girelle, elle aussi, ne fait pas toujours simple. En principe d’abord femelle, la girelle devient mâle après un an, ou à partir d’une certaine taille, ou parce qu’il n’y a plus de mâle dominant, ou pour plusieurs de ces raisons à la fois. C’est à ce moment que la girelle prend les belles couleurs vives. Tout cela serait simple s’il n’y avait pas de girelles mâles en livrée initiale, habituellement considérée comme celle des femelles.

La girelle est carnassière et se nourrit de mollusques et de crustacés. Les plongeurs savent bien qu’il suffit de gratouiller un peu le substrat pour voir s’approcher ce poisson (et d’autres), attiré par le nuage de sédiment potentiellement riche en animalcules alléchants (du moins pour la girelle).

Il paraît qu’elle s’enfouit pour se cacher et pour hiberner lorsque les eaux deviennent trop froides.

Ce poisson très présent en Méditerranée fait partie du patrimoine culturel. Il entre dans la bouillabaisse ou se consomme en friture. Est-ce son côté frétillant, toujours à gigoter, qui est à l’origine de l’expression provençale ?

 

girelle IMG 0358

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commentaires

L
<br /> Ne laisser que les bulles, comme le slogan de la réserve de Statia, mais, si on fait une plongée sous plafond (même s'il c'est juste un petit renfoncement), les bulles peuvent causer beaucoup de<br /> probleme. Notamment atteindre les coraux.<br />
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L
<br /> Après, à savoir s'il faut toujours en faire toute une histoire, oui, effectivement, il faut faire attention à ne pas casser les gorgones mais soulever un peu de vase ou de substrat, je n'y vois<br /> rien de catastrophique, sauf si un plongeur photographe suit, là, il ne sera pas content. <br />
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H
<br /> <br /> Toute la question est de savoir si on voit les choses comme un processus "normal" qui est de toute façon reproduit par d'autres comme les rougets, ou un processus "anormal" du genre filet de<br /> chalutier ratissant les fonds. Tu vas me dire que ce n'est pas à la même échelle, sauf que sur un site de plongée, de surface réduite, ayant une concentration de plongeurs régulièrement<br /> importante en pleine saison de reproduction et de naissance des petits, ça peut jouer. Politiquement, on dit de ne rien toucher pour ne laisser que des bulles (ce qui parfois est une source de<br /> problème). C'est une démarche responsabilisante. D'un point de vue écologique, l'Homme a un impact comme tout autre être vivant et la nature doit composer avec. Le résultat à long terme peut nous<br /> déplaire à nous car nous sommes les seuls à donner notre avis clairement. Alors à qui faut-il s'en prendre pour l'éviter ? D'où l'idée de ne rien toucher. Mais dans le pricipe de fonctionnement<br /> de l'écosystème, on doit pourtant prendre en compte notre impact qui est inévitable.<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> La girelle doit apprécier le passage de certains plongeurs qui ont tendance à soulever le substrat sans s'en rendre compte. <br />
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H
<br /> <br /> Tu veux dire qu'on pourrait considérer le labourage des plongeurs comme une action pleine et entière dans le fonctionnement de l'écosystème ? C'est politiquement inacceptable, mais biologiquement<br /> bien réel.<br /> <br /> <br /> <br />

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