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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 00:08

Fourneaux, wc, baignoire, lavabo… Ces objets n’évoquent pas en premier lieu des images de situations maritimes. Pourtant, lors de la visite des épaves, ils font souvent partie de notre promenade. Ils rappellent la vie à bord. Ils nous ramènent à la conscience que cette épave délabrée a été en activité et animée, que des hommes ont vécu là où nous déambulons. Visiteurs d’un univers fabriqué devenu récifal, nous recherchons les indices tangibles de sa vie antérieure…

 

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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 22:12

Epave : nom féminin (ancien français espave, égaré, du latin expavidus, épouvanté)

- Tout objet mobilier perdu et dont le propriétaire reste inconnu.

- Objet abandonné à la mer et flottant au gré des flots ; débris sur le rivage.

- Carcasse de navire échoué sur une côte.

- Automobile accidentée ou trop usagée pour pouvoir être réparée et qui est destinée à la casse.

 

Une après-midi, Ramoucho et moi avons fait une petite ballade tous les deux. Quand cela nous arrive, nous essayons d’aller voir un peu plus loin ou ailleurs que d’habitude. Nous avons donc survolé les patates de coralligène, puis nous avons dépassé une roche isolée et en partie encroûtée et nous avons vu ces restes :

 

 

Une roue au bout d’un reste d’essieu, des amortisseurs éparpillés... Au bout, une partie d’un moteur ?

 

 

Sur un côté, une autre roue et d’autres pièces de métal. L’ensemble est étalé sur peut-être 20 ou 30 m2

Une image dans la contribution de Sandrine et Guillaume (voir la Contribution de Sandrine et Guillaume ) l’an dernier montrait les restes d’un véhicule à 4 roues. La météo de l’hiver dernier a été rude sur la côte et les fonds ont été remués. Ces objets sont sur 20 m.

 


Comment cet engin est-il arrivé jusque-là ? La falaise est bien loin. Quand ? Tombé d’un bateau ? Un coup des commandos de Collioure pendant l’un de leurs exercices ?

Si je reprends les définitions du mot « épave », peut-on considérer que ces restes en constituent une ? Ou doivent-ils être considérés comme des déchets ?

 

 

P.S. Plus loin, de très longs tuyaux de ciment gisent, propres de tout encroûtement, et le coralligène se réduit à de très petits et très espacés reliefs sur un fond sableux en pente très douce.

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17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 01:47

Le brouillard n’est pas très épais, il suffit à plonger l’épave dans cette ambiance cotonneuse lumineuse. A l’intérieur de l’épave, les montants encore debout semblent être des étais qui soutiennent un plafond en partie effondré. Structure sur pilotis rongés, le château s’écroule, plaque par plaque. Ne rien toucher, ne rien frotter, ne pas soulever la vase, ne pas accrocher un flexible, ne pas cogner un montant…
Ambiance cotonneuse lumineuse d’un univers fragile aux volumes imposants d’une trompeuse solidité…

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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 01:36

L’étoile de mer rouge Echinaster sepositus est très commune dans nos eaux catalanes. C’est un animal qui rencontre souvent du succès lors des premières bulles. En effet, la couleur rouge vif attire immanquablement le regard et c’est enfin sous l’eau quelque chose qu’on reconnaît à coup sûr dans ce nouvel univers inconnu que l’on découvre. Le plongeur expérimenté finit rapidement par ne plus accorder qu’un regard furtif à cet animal trop banal, préférant traquer le mérou ou la langouste. Pourtant, l’étoile de mer rouge a de quoi surprendre et étonner celui qui s’intéresse un tantinet à elle.

Les étoiles de mer sont des Echinodermes, comme les oursins, les ophiures, les crinoïdes et les holothuries. Même si cela n’apparaît pas forcément toujours au premier coup d’œil, les Echinodermes sont organisés selon une symétrie pentaradiée. Et en général, l’étoile de mer rouge illustre bien cela avec ses 5 bras :

Elle se nourrit de particules mais ce n’est pas le cas de toutes les étoiles de mer qui peuvent être de redoutables prédateurs aux bras d’une force remarquable : elle serait de 10 à 25 g /mm2. Faites le calcul pour une Marthasterias glacialis de 40 cm de diamètre ayant 1,5 à 2 cm de largeur moyenne de surface de traction et vous comprendrez comment une étoile de mer peut se taper une coquille Saint-Jacques toute fraîche sous le nez de plongeurs bretons gourmands et jaloux…

Cette force est liée au système hydropneumatique développé par ces animaux pour se mouvoir. La taille et la vitesse de déplacement de l’étoile de mer glaciaire Marthasterias glacialis facilitent l’observation de la partie externe de ce système :

 

 

 

Ce système qui fonctionne par pression d’eau permet également d’adopter une position particulière en période de reproduction : l’étoile de mer rouge se redresse sur ses 5 bras.

 

Enfin, quand je dis 5 bras… Il n’est pas rare d’observer des spécimens qui ne respectent pas cette belle symétrie. Que ce soit le fait d’un accident ou d’une mauvaise rencontre avec un prédateur, l’étoile de mer peut perdre un bras, voire plus. Mais, à partir du disque central, elle est capable de régénérer les parties manquantes.

Exemples de perte d’un bras

Et d’un peu plus

Donc l’étoile de mer régénère, régénère… Et parfois elle se trompe un peu en arithmétique

 

Ou, plus curieusement, en géométrie

Aux plongeurs blasés qui ne manifestent pas la moindre réaction au cours de la plongée entre une godive orange et un mérou, je dis qu’il ne faudrait jamais perdre de son émerveillement de débutant. Même les animaux que nous croisons systématiquement et que nous considérons comme les plus banals peuvent nous étonner, pour peu que nous entretenions notre curiosité.

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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 18:52

La visi est réduite. Les éléments se montrent pleinement lorsqu’on les croise à moins de 2 m. Dans cette ambiance fantomatique, des silhouettes apparaissent en ombre chinoise, déformées par l’encroûtement, telle cette fourche aux boursouflures de fils et d’organismes fixés dont il faut deviner la fonction première.

 

Plus loin, la lumière du phare révèle la palette des couleurs rouge et ocre de la corrosion. Les espaces vides où étaient des hublots sont des trous noirs donnant sur un intérieur à peine plus sombre que l’extérieur. Ici, presque pas d’encroûtement : la vie ne s’est développée qu’en une couche mince sur la tôle aux caractéristiques chimiques et à l’exposition peut-être peu favorables à la colonisation de plus gros organismes. Toutes les parties de ce récif artificiel ne sont pas également propices à la colonisation.

 

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 12:56
Comme je l’ai dit précédemment, cette immersion en eaux profondes tombait à pic pour les 40 ans de Pierre-Franck. Après avoir souhaité bonne nuit à Mathilde, nous avons sagement fêté l’événement.

 

 

Daphnée était en forme alors que Pierre-Franck semblait accuser un peu le coup...

 

 

Malgré mon opposition, toute une population de crustacés a été sacrifiée.

 

 

Et Sandrine a commencé sa préparation psychologique pour le lendemain soir…

 

 

Comme chaque fin de saison, le rituel a été respecté avec cette fois une conjonction particulière : 5 saisons pour Sylvain à la tête du centre et 25 saisons pour Antares Sub. En fin d’après-midi, quelques amis et habitués du club sont donc venus prendre l’apéro.

 

 

Bien sûr, les PpO2 sont arrivés accompagnés…

 

 

Si certains ont accordé plus d’importance aux échanges entre plongeurs, d’autres ont su se placer stratégiquement…

 

 

Alors forcément, rapidement, la consommation de boissons aux extraits de plantes modifie les comportements…

 

 

Il était temps de se diriger vers une proche terrasse pour manger un morceau (l’abus de cacahuètes peut être néfaste pour la digestion)

 

 

En guise de discours, Sylvain a fait simple et efficace :

 

 

Puis un calme relatif s’est installé temporairement

 

 

Calme qui n’a pas duré très longtemps. Les comportements naturels se sont à nouveau exprimés. A chacun le sien : convivialité et amitié pour certains, prédateur en quête perpétuelle de proie pour d’autres…

 

 

… Ou encore soif extrême impossible à étancher verre après verre

 

 

Puis il a été question de rhum arrangé et Marco a entraîné tout le monde au bar

 

 

Le coiffeur, ne pouvant refreiner ses pulsions animales, a fait une nouvelle conquête qui semble l’avoir rendu très joyeux

 

 

Isabelle s’est éclipsé pour aller vérifier le bon fonctionnement des commodités qui avaient nécessité une remise en état après sa précédente visite (une histoire d’abus de cacahuètes, de mandarine et de digestion)

 

 

Daphnée était déçue par l’absence de Super Ben. Elle a tenté d’entrer en communication à distance avec lui, sans succès…

 

 

Enfin, les plus sages ont décidé de rentrer pour être en forme le lendemain. Ramoucho (le nez perpétuellement rouge) s’est esquivé avec Sonia et Thomas a raccompagné Isabelle (lui, sachant qu’elle n’avait pas abusé des cacahuètes ce soir-là et elle, très confiante sachant qu’il venait d’avoir son permis)

 

 

Voilà, une saison de plus arrive à son terme. Bien sûr, le centre reste encore en activité jusqu’en novembre. D’ici-là, rendez-vous :

 

- Christian Ide répondra le 30 octobre aux questions déposées au club par les plongeurs concernant le vaste domaine de l’océanologie,

 

- On ne va pas laisser passer l’anniversaire de Ramoucho,

 

- La saison sur les épaves continue au moins jusqu’à la Toussaint

 

Et puis il y a déjà des petites choses prévues pour l’an prochain…

 

N’hésitez pas à vous abonner au blog pour rester informé durant toute l’année !

 

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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 12:08
Il y a des signes qui ne trompent pas. On se réveille un matin, les poils de barbe blancs bien plus nombreux que la veille. Alors, on se dit qu’on est enfin assez vieux pour faire des choses que seuls les jeunes devraient faire. Comme quoi, la sagesse n’est pas forcément proportionnelle à l’âge. C’est ainsi qu’on se retrouve de bon matin sur un bateau prêt à partir pour une immersion en eaux profondes. Daphnée, très rassurée après avoir vu l’état du capitaine, fait un dernier bisou (d’adieu ?) à Pierre-Franck. Sait-on jamais…

Ramoucho, déjà très concentré, le visage fermé, le regard masqué par ses lunettes de soleil, arrive avec la feuille de palanquées. Tout est prêt, on y va.

Le Canigou est bien dégagé sous un ciel bleu un peu nuageux. La mer est belle.

Enfin, quelque part au large de la pointe du cap Béar, la gueuse est larguée. Le sondeur indique 64 m.

Après un long briefing très détaillé sur l’organisation et la planification des profils, la première palanquée se prépare. Ramoucho, toujours aussi concentré (ce matin, il n’a pas avalé un clown, peut-être plutôt le code civil : un truc très très lourd à digérer) crache dans son masque et frotte avec application tandis que Jean-Charles s’équipe et se prépare à se mettre à l’eau.

Sylvain, Jean-Charles et Ramoucho sont les premiers à descendre.

Après quelques minutes, mon binôme et moi-même les suivons. L’eau est claire jusqu’à la zone des 30 m où la visi se gâte nettement brusquement, comme souvent. Les 30 m suivants se font le long du bout dans une ambiance laiteuse. Heureusement que le soleil brille, sa lumière pénètre jusqu’à nous. Arrêt à 60 m, signes OK, tout va bien. A tour de rôle, nous faisons un petit test d’écriture avant d’entamer la remontée selon la planification prévue.

Retrouvant la couche d’eau plus claire, nous apercevons la première palanquée au palier. Le temps de les rejoindre et ils en auront terminé.

Le temps s’écoule lentement. La dernière palanquée s’approche, s’immerge et nous croise dans sa descente.

En attendant le retour de la dernière palanquée, nous profitons du soleil. Ramoucho ne cesse de jouer avec sa D4 et Jean-Charles a toujours un bon mot. Enfin, les voilà. Pierre-Franck sent bien le poids des ans (et du matériel qu’il a sur le dos). Cette échelle est  bien plus difficile à gravir ce matin…

De retour au port, nous trouvons Daphnée attendant sur le ponton, un gâteau au chocolat à la main avec 4 bougies allumées. Cet acte prémédité révèle qu’elle n’était finalement pas si inquiète que ça quant au retour de Pierre-Franck !

En tout cas, moi, j’ai bien apprécié cette idée. Daphnée, tu as le droit de réitérer, sans attendre la prochaine occasion à fêter…

Ce n’était que le début d’un week-end festif…

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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 00:23
Elle se repère facilement. La couleur orange vif de ses papilles dorsales contraste avec ce qui lui sert le plus souvent de repas sur le coralligène. Si la godive orange Godiva banyulensis (voir Nudibranches (2) ) est une rencontre habituelle, la fréquence des observations cette saison sur le site de la Moulade m’a semblé plus importante que les années passées (alors que celles des Hypselodoris elegans a diminué). Donc je me suis mis à les regarder de plus près pour pénétrer leur intimité.

A quoi une godive orange passe t-elle son temps ? Comme les autres êtres vivants, les 2 occupations prépondérantes sont l’alimentation et… Et ? Et on verra ça plus tard. J’ai l’habitude de dire que pour observer un animal, il faut savoir ce qu’il mange et chercher les sources de nourriture pour les trouver. Ce n’est pourtant pas toujours valable, les points de restauration pouvant demander de longs déplacements (rapportez les distances à la taille d’un nudibranche). Voici donc d’abord quelques individus peut-être en quête de nourriture :

Une fois la nourriture trouvée, elle passe à table, n’hésitant pas à mettre le pied dans le plat.

N’oublions pas que la godive orange est carnivore. On n’a pas l’habitude de considérer les mollusques « limaces de mer » comme des prédateurs carnassiers impitoyables. Mais la vie selon Dame Nature, c’est manger ou être mangé…

Donc, si vous en croisez une sur de la verdure, elle n’est probablement pas végétarienne.

Je n’ai pas constaté d’agressivité particulière vis-à-vis de proches parents désireux de consommer à la même table.

Et à part manger ? L’autre activité fondamentale de tout être vivant est le désir de reproduction. Enfin, désir, c’est vite dit, tout cela n’est que le jeu des rivalités entre gènes habiles qui nous font croire que nous décidons de… Mais je ne vais pas vous embêter avec des considérations bassement scientifiques très peu romantiques. Je n’ai pas pu immortaliser de scène d’accouplement torride (les godives sont-elles pudiques ?). Cependant, je suppose que celle-ci est en train d'achever de déposer sa ponte sur ce qui est pour elle un vivier de proies bien vivantes :

Animal cornu étrange aux couleurs flamboyantes, prédateur carnivore qui entortille sa ponte sur une colonie de sa nourriture, la Godiva banyulensis est un animal bien implanté sur le coralligène de la Moulade et qui ne peut pas passer inaperçu.

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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 15:06
Ce jour-là, le panneau devant le club ne porte plus le message de promotion de la sortie éveil. Il annonce la visite de Patrice Strazzera (link) pour une séance de dédicaces.

Petit flash-back...

Il y a un peu plus d’une décennie, je visitais certains sites de plongée de la côte catalane depuis 2 ans et je n’avais eu que quelques très rares occasions de n’aller voir des épaves locales que le Saumur et l’Astrée. La plus grande partie de l’année, contraint par des obligations estudiantines, j’étais bien loin de là, beaucoup plus au nord. Les sorties de mon club de plongée se faisaient habituellement en Bretagne et sur la côte d’azur. A l’époque, cherchant des documents sur le monde marin et la plongée, je découvre en vente par correspondance un petit livre parlant de la plongée sur les épaves de la côte catalane et intitulé Le Sommeil des Epaves. Je le commande sans savoir que l’image en couverture est le pont arrière de l’Alice Robert, ni que cet ouvrage deviendra collector…


 

Patrice Strazzera venait de publier un premier opus racontant pour chaque épave la plongée qu’on peut y faire, avec quelques images à l’appui. Depuis est parue (notamment) une série d’albums de photographies d’épaves d’ici et d’ailleurs.

 

A l’heure du goûter (aucun sous-entendu !), Patrice arrive avec son matériel. Le temps de se préparer, de vérifier le mélange et on embarque sur l’Antares, direction le Bananier.


 

Arrivés sur site, nous sommes seuls sur une mer d’un bleu profond et qui semble calme. En réalité, il y a un peu de jus…

 

 

Patrice prépare son matériel photo puis Sylvain l’aide à s’équiper.

 

Ca en fait du matériel, des tuyaux, des sangles…


 

Nous plongerons Leila, Vanessa, Patrice et moi. Tenant fermement le bout, nous descendons vers l’épave…



Quelques mètres au-dessus du château, la couche d’eau change et la visi se réduit considérablement. Tout devient trouble, glauque.



On pourrait penser que c’est l’effet de l’azote, mais dans ce cas mon appareil photo est narcosé lui aussi ! Les formes, en ombres chinoises, ne sont pas bien nettes.



Après avoir fait l’aller-retour jusqu’à la proue, puis longé le château sur tribord jusqu’à ce qui devait être un petit atelier sur le pont arrière, nous remontons sur le dessus du château. A côté d’une des citernes, nous regagnons le bout de balisage.



Patrice nous a prévenu de son profil de remontée (avec un palier profond) différent du nôtre. Il profite de sa position pour immortaliser la palanquée.



Il nous rejoint un peu plus tard à notre palier.



Puis il est temps de rentrer pour la séance de dédicaces !

Le moment de la dédicace est avant tout un moment de rencontre et d’échange. C’est l’opportunité de questionner et de s’informer. Et la première dédicace est faite sur un exemplaire du Guide de la plongée tek, sujet très intéressant pour tout plongeur qui souhaite élargir sa connaissance des techniques mais également s’ouvrir à des pratiques qui ne sont pratiquement pas enseignées dans le cursus classique des formations de la plongée loisir et qui pourtant mériteraient bien, selon moi, d’être plus largement diffusées.



Et tant qu’à être là, autant demander à garder sur son carnet une trace de cette sortie sur le Bananier…


Puis tour à tour les dédicaces des albums se succèdent


L’album Mémoires a du succès. Il regroupe des photos d’une vingtaine d’épaves dont les épaves catalanes que nous aimons visiter très régulièrement.

 

 

En plus de la dédicace, Patrice offre aussi une de ses photos et Vanessa n’oubliera pas sa petite sœur la Judokate palmée (link) qui aurait beaucoup aimé être là…

 

Dix ans plus tôt, ses photos étaient en couleur. Depuis, ses albums rassemblent des images en noir et blanc. Les ambiances sont différentes selon la clarté de l’eau et la visi. Les photos de ce petit avion au fond des eaux saumâtres me ramènent justement à l’atmosphère de notre plongée cette même après-midi, glauque. Cette situation tranche avec les autres épaves qui sont révélées comme on a rarement l’occasion de les voir. De quoi laisser rêveurs les plongeurs-lecteurs…

 

Enfin, Mathieu, en papa très investi dans l’éducation de sa fille Loreena, ne manque pas de l’associer à la discussion. Je ne suis pas sûr qu’elle ait tout compris, mais après tout, il y a bien des parents qui font écouter de la musique classique à leurs enfants dans l’espoir qu’ils deviennent musiciens…


Merci Patrice pour ta gentillesse et ta disponibilité. Bien sûr, on aurait pu souhaiter de meilleures conditions de plongée, mais je me suis fait plaisir. Et après tout, si les épaves se livraient toujours à nous sans difficulté, toujours sous le même aspect, toujours dans la même ambiance, ne perdraient-elles pas un peu de leur mystère ?

Merci d’avoir été là pour ceux qui aiment les épaves…


 

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 12:41

La veille, nous étions seuls et l’ambiance était glauque. Mais c’est le 15 août, jour d’affluence sur les routes et pour une fois, sur l’Alice Robert. Pour une fois, 4 ou 5 autres clubs-charters ont décidé de larguer sur cette épave des dizaines de plongeurs. Pour une fois, c’est la cohue.

Parfois (rarement), le Bananier refuse de se montrer et reste dans un noir absolu. Pas un noir foncé, ni même un noir d’absence de lumière, non, un noir qui absorbe la lumière et l’étouffe, jusqu’à celle de nos phares puissants rendus impuissants. Cette fois, c’est un peu le cas.

Nous descendons dans de l’eau gazeuse. Nous passons la thermocline et quelques mètres plus bas je vois quantité d’éclats faibles de phares en tous sens. Nous entrons dans la purée et nous arrivons sur le château. Autour de nous, des palanquées, partout, là, autour du bout de balisage. Nous les laissons et partons explorer l’épave là où ils ne sont pas (arrière, coursives, passerelle, cales avant…). Nous remontons au bout et nous regagnons la couche d’eau claire. A ce moment, c’est un spectacle étonnant : ça remonte de partout ! Sortant de la touille sans avoir retrouvé le bout, palanquées perdues, plongeurs sur octopus et assistés, c’est la foire dans une cathédrale de bulles. Nous ferons nos paliers à l’écart du bout surchargé de grappes de plongeurs bien mûrs…



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