Lundi dernier 9 mai s’est déroulé à la Maison de la Catalinité le vernissage de l’exposition de photos des épaves de la Côte Vermeille. Le moment était venu de découvrir le rendu final après installation.
Ce bâtiment en briques a été aménagé en espace d’exposition.
L’aménagement moderne dans ces salles aux briques nues crée une atmosphère agréable où les images sont mises en valeur.
Dès l’entrée, le visiteur découvre les biographies (succinctes) des 3 auteurs ainsi que les premières photos.
Dans les 2 autres salles, bien plus vastes, sont exposées les images du Pythéas, du Saint Lucien, de l’Astrée, du Saumur et de l’Alice Robert ainsi qu’une carte de la côte avec les positions des épaves.
Chaque épave est présentée par un texte résumant son histoire et une photo en surface.
Les photos en couleur et en noir et blanc sont regroupées, par panneau pour chaque épave…
… Ou simplement posées sur fond de brique.
Dans la 3e salle, quelques petites choses avaient été préparées. Curieusement, c’est dans cette pièce que les visiteurs se sont progressivement entassés…
Mais il fallait mériter le droit de se servir : d’abord, écouter le discours de Monsieur Moly, vice-président du conseil général et maire de Collioure (si je ne me trompe pas).
Celui-ci a relevé la valeur artistique des photos et l’intérêt de ce sujet d’exposition pour le patrimoine historique local.
Bien entendu, les auteurs ont dû se plier aux exigences médiatiques pour un journal local.
C’est seulement ensuite que tout le monde a pu profiter du pot avec des produits régionaux.
Certaines bouteilles provenaient directement de la cave de l’un des auteurs (domaine de la Casa Blanca, Banyuls ), ce qu’un autre auteur n’a pas hésité à déguster
Il n’a pas été le seul. Ce n’est pas que le breuvage donne le sourire et des couleurs, mais il ne faisait pas froid et la compagnie était joyeuse…
Certains se sont reconnus sur les photos.
Les amateurs d’épaves ont pu bien discuter, échanger des souvenirs, évoquer des immersions.
Un visiteur un peu particulier est venu incognito, en tenue civile. Mais un paparazzi bien informé l’a reconnu. Nul doute qu’il sera dans un prochain article en ligne chez cet amateur de photo terrestre et subaquatique (je veux bien être informé quand ça sera diffusé ).
Un peu plus tard, alors que la table ne portait plus que quelques bouteilles vides, la plupart des visiteurs sont partis. Le lieu d’exposition a retrouvé le calme qui sied à la contemplation.
Une dernière photo des 3 auteurs et de l’organisateur de cette manifestation, puis il était temps de rentrer.
Plus d’une centaine de personnes sont venues à cette petite cérémonie d’ouverture. Depuis, il semble que l’exposition attire chaque jour des visiteurs. La durée est courte, alors pour ceux qui en ont la possibilité, ne manquez pas d’aller découvrir ces épaves en images ou de les retrouver comme vous n’avez peut-être que très rarement eu l’occasion de les voir…