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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 00:09

 

Depuis le début véritable de la saison s’est produite une série de situations réduisant parfois considérablement le côté zen de la plongée sur épaves. Bien sûr, chacun s’étant trouvé dans ces cas peut toujours y trouver un intérêt, par exemple sur l’aspect « révision des basiques ». Néanmoins, la plongée sur épaves est quand même beaucoup plus sympa lorsque tout se passe bien, lorsque tout est maîtrisé. Voilà, l’essentiel, c’est de maîtriser, à chaque instant, même si les éléments…

 

zen narcosis

 

Qu’est-ce qui a bien pu le mettre dans cet état ? Il se passe parfois des choses étranges sur les épaves…

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 14:30

Il y a la réserve de Banyuls où les mérous bruns ont en théorie une vie assez paisible. Il y a les hippocampes que l’on observe sur quelques sites ces dernières saisons. Dans l’esprit de tout bon plongeur, ces espèces sont emblématiques et protégées. Elles ne sont pas les seules que nous pouvons rencontrer et la liste des espèces ainsi que la notion de « protection » peuvent être imprécises.

Il y a quelques semaines, lors d’une explo tranquille de fin de week-end, j’ai eu le plaisir de voir ça :

 

grande cigale et corail rouge

 

Côte à côte, une grande cigale et du corail rouge, 2 espèces protégées.

J’ai déjà parlé du corail rouge Corallium rubrum (voir Corail rouge ). Cet animal qui a été abondamment récolté, pour ne pas dire surexploité, attise encore bien des convoitises. Protégé, il est pourtant encore l’objet de récoltes autorisées. On pourrait s’en étonner, non ?

 

corail rouge

 

La grande cigale Scyllarides latus a également été fortement pêchée pour sa chair soi-disant délicate. Elle est aussi protégée, mais peut également être exploitée selon les endroits et sous certaines conditions. Autre contradiction ?

 

grande cigale

 

Ces 2 espèces figurent dans l’annexe III de la convention de Berne et de la convention de Barcelone. Malgré la répulsion naturelle que peuvent provoquer ces textes de loi indigestes, il n’est pas totalement inintéressant d’y jeter un œil pour savoir de quoi on parle.

 

La convention de Berne (texte intégral : link) : Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe.

Ce qui pourra intéresser le plongeur dans ce pavé, ce sont les annexes : l’annexe II listant les « Espèces de faune strictement protégées » et l’annexe III listant les « Espèces de faune protégées ». C’est dans cette dernière qu’avaient été inscrits le corail rouge et la grande cigale à l’époque. Il faut noter qu’«En vertu de l'article 7, les espèces de faune énumérées à l'annexe III doivent être protégées, mais une certaine exploitation est possible si le niveau de la population le permet. » Je laisse chacun juger de la marge de manœuvre que le texte autorise.

A titre d’anecdote, l’annexe IV indique les « Moyens et méthodes de mise à mort, de capture et autres formes d'exploitation interdits » et que cela concerne les mammifères, les oiseaux, les écrevisses et les poissons d’eau douce (le reste de la faune n’est donc pas concerné…). On peut y lire que l’usage des explosifs est interdit « excepté pour la chasse aux baleines ». Je rappelle qu’on est dans un texte de protection de la faune…

 

La convention de Barcelone ( link et link ) : Convention de Barcelone pour la protection de la Méditerranée.

« La convention de Barcelone de 1976, amendée en 1995, et les protocoles élaborés dans le cadre de cette convention visent à protéger l’environnement marin et côtier de la Méditerranée tout en encourageant des plans régionaux et nationaux contribuant au développement durable. »

(link )

 

On retrouve des annexes II « liste des espèces en danger ou menacées » et III « liste des espèces dont l’exploitation est réglementée » où figurent à nouveau le corail rouge et la grande cigale.

 

Alors, tout ce laïus pour quelle raison ? Je laisse aux juristes passionnés le loisir de tout éplucher, de trouver les multiples textes de modification, les variantes selon les pays signataires (chacun ayant eu envie d’avoir ses propres dérogations). Je pense qu’il est intéressant de consulter les listes afin de prendre connaissance des espèces qui peuvent nous paraître parfois très banales, sur lesquelles on ne s’arrête pas forcément en plongée (éponges, cnidaires, échinodermes…) et qui pourtant sont à protéger. Cette protection passe par la connaissance de ces espèces, puis par le comportement de chacun sous l’eau, sur les rochers, à marée basse, à la pêche, dans le commerce…

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 12:36

C’était la fin d’une rude journée. Assis à côté de moi, face à des copies de théorie de N1, Ramoucho avait bien du mal à se concentrer sur les réponses parfois très étonnantes et rédigées dans une langue vaguement apparentée au Français. Car l’esprit de Ramoucho, enchaîné à la table, peinait à retenir son corps d’athlète attiré par le pot d’anniversaire dans le local à côté. Quelques minutes plus tard, alors que Ramoucho satisfaisait enfin ses instincts animaux (boissons sucrées et grignotages bien gras), le club a eu la visite d’Hervé Levano, auteur de l’ouvrage de référence pour les plongeurs intéressés par l’histoire des épaves locales :

 

epaves de la cote vermeille

 

Bien que le contenu d’un petit verre de breuvage local ne provînt pas de sa propre production (link), il lui aurait été difficile de refuser, par pure politesse. Mais voilà, des amateurs de tôle étant sur place…

 

Tout d’abord impressionnée, Daphnée n’osait pas. Rassurée, elle a poliment demandé une dédicace pour son binôme préféré (1000 km plus au nord, soi-disant en train de travailler ).

 

dedicace Herve 1

 

Puis Didier est reparti à son tour avec un exemplaire dédicacé.

 

dedicace Herve 2

 

Quand je pense que le mien, si souvent feuilleté, est toujours vierge… Mais ce n’est pas grave, l’essentiel étant les discussions sur les vestiges plus ou moins bien conservés, disparus, à visiter ou encore sur les informations portées par des documents retrouvés et des questions latentes. C’est toujours un moment de plaisir aux effets secondaires : « quand est-ce qu’on y retourne ? », « quand est-ce qu’on va voir ? » …

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 00:53

Avant : air bien purifié comprimé dans les bouteilles

 

Pendant : PpN2 de 4 bars (environ)

 

Après : palier à… A ?...

 

diluant

 

Produit, certes cancérigène, toxique, inflammable et irritant, mais de première qualité, purifié à 99% !

 

Encore une cause potentielle de perturbation du plongeur, parmi tant d’autres (voir Narcose ).

 

Ceci pour rappeler qu'à l'approche de la haute saison, temps d'insouciance durant lequel le cerveau est aussi trop souvent en vacances, il est important de faire attention non seulement à soi mais également à l'environnement dans lequel on évolue.

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 10:01

Les fraises ont été commercialisées 3 semaines avant la période habituelle. Le printemps a été le plus chaud depuis des décennies. Dans la moitié des départements métropolitains sont appliquées des mesures de restriction d’usage de l’eau. Mais tout cela ne perturbe pas le poisson-lune qui est à l’heure, lui. Comme chaque année à la même période (voir Poisson de saison ), il est revenu en nombre fréquenter la côte rocheuse roussillonnaise. Bains de soleil en surface, sauts (modestes) et retombées (bien à plat), visite des plongeurs au palier… Il faut en profiter, c’est la saison du Mola mola !

 

Mola mola

Mola mola 1

 

Quelques renseignements sur ce curieux poisson : La Lune en plein jour

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 19:12

Terminons le tour de l’Alice Robert par l’arrière du château et le pont écourté par la cassure due au torpillage.

Surplombant les entrées des coursives, la tourelle portant le double affût de 37 mm semble être soutenue par des pieds fins et fragiles.

 

bananier 170411 double canon 2

bananier 170411 double canon 3

 

Il n’y a plus l’échelle d’accès à la plateforme, ni les pieds la supportant : ils sont probablement tombés lors de l’effondrement des claires-voies à leur base.

 

bananier 170411 double canon

bananier 170411 double canon 1

 

Quittant la tourelle, on rejoint le pont arrière couvrant les cales.

 

bananier 170411 pont 2

 

A la différence des cales à l’avant, la première cale arrière est presque totalement fermée.

 

bananier 170411 pont arriere

 

Les claires-voies sont encore en relatif bon état.

 

bananier 170411 cale arriere

 

De chaque côté de la cale étaient installés des affûts de 20 mm pour la défense anti-aérienne.

 

bananier 170411 mitrailleuse ar tribord

 

Sur tribord, le cerclage est encore visible alors que sur bâbord la structure est plus dégradée, comme l’est d’une manière générale ce flanc.

 

bananier 170411 mitrailleuse ar tribord 1

bananier 170411 mitrailleuse ar babord

 

Ce pont arrière a été remanié par l’armée allemande lors de la transformation de l’Alice Robert cargo fruitier en navire d’escorte SG-11. Le mât et les treuils ont été supprimés. A leur place, un canon de 105 mm, comparable à celui de la proue, a été installé. Il pointe vers la surface.

 

bananier 170411 canon arriere

bananier 170411 canon arriere 1

 

Bordant la cassure, ce canon est la dernière structure. Le navire, torpillé au niveau de la seconde cale arrière, s’est brisé. Sur tribord, quelques mètres de coque et du pont subsistent alors que côté bâbord, la cassure est presque nette au ras de l’ouverture de la cale, désormais béante.

 

bananier 170411 cassure flanc tribord

bananier 170411 cassure

 

Cette cassure est souvent un point d’accrochage des filets et malgré les dimensions de l’ouverture, il faut être prudent.

Voilà pour l’état des lieux de l’épave de l’Alice Robert telle qu’elle était en ce printemps 2011. Malgré sa dégradation observable d’année en année, elle a encore de beaux restes et un attrait indéniable. Il suffit de demander aux plongeurs ce qu’ils en pensent…

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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 23:53

Très ajouré, ne tenant que par des montants fragiles et rongés, le château s’est écroulé à l’automne dernier. Lors de ma première visite, la visi était si réduite que j’avais pensé l’effondrement uniquement côté bâbord (voir Jour sombre et Evolution ). Une autre visite en début d’année m’avait fait constater que l’affaissement était général (voir Première plongée de 2011 ). En réalité, c’est plus compliqué. Pour bien comprendre, voici un tour du pont le plus élevé du château.

 

La vue depuis le pont avant montre que la structure s’est abaissée de presque un niveau, avec un affaissement plus important au centre de la façade avant.

 

bananier 170411 facade chateau

bananier 170411 facade chateau 1

 

Faisons le tour par tribord. L’angle tribord avant a conservé sa structure. Une ouverture est encore visible, mais l’accès à l’intérieur est très réduit.

 

bananier 170411 angle avant tribord

 

Un peu plus loin, l’un des 4 bossoirs reste le seul encore en place, tourné vers l’extérieur.

 

bananier 170411 flanc tribord

 

Au niveau de l’angle tribord arrière, on peut bien prendre la mesure de l’abaissement. Le plafond se trouve à peine au-dessus du niveau du bastingage.

 

bananier 170411 angle chateau tribord

 

Au centre de la façade arrière, les alentours de la petite pièce de l’atelier sont intéressants pour la compréhension de la dégradation. L’atelier en lui-même a gardé ses dimensions.

 

bananier 170411 atelier

 

Les claires-voies séparant ce local de la tourelle portant le double canon, et qui supportaient les pieds de la plateforme d’accès, se sont écroulées (les pieds ont disparu aussi).

 

bananier 170411 claires voies

 

Peu de lattes en bois du pont résistent. Elles disparaissent plus vite que l’acier. Le quadrillage métallique est déformé sous l’atelier, laissant craindre que la petite pièce descende prochainement d’un niveau au centre du pont. Les bossoirs sur bâbord, fixés au niveau du bastingage, sont toujours tournés à l’intérieur. L’affaissement du pont est très net.

 

bananier 170411 bossoirs

 

Les extrémités des coursives inférieures, n’ayant pas de charge à supporter, sont bien conservées.

 

bananier 170411 entree coursives

 

Le dessus du château est un fouillis de tôles, câbles et débris divers. Les 3 citernes entourant la cheminée ne sont plus les seuls gros objets saillants car suite à l’écroulement, la cheminée dépasse désormais à nouveau.

 

bananier 170411 chateau

bananier 170411 chateau 1

bananier 170411 chateau 2

 

Le plafond de la coursive bâbord est également au niveau du bastingage. L’angle avant bâbord repose même dessus.

 

bananier 170411 angle babord avant

 

Il y a eu un affaissement d’un niveau du pont le plus élevé, mais la structure qui soutenait le niveau a dû céder en dessous, au moins par endroits, plutôt au centre de l’épave. La déformation au niveau de l’atelier montre que le phénomène va se poursuivre. La visite de l’intérieur, qui était délicate mais faisable jusqu’à l’an dernier, doit être à présent très dangereuse. Il sera donc difficile de mesurer l’étendue des dégâts depuis les entrailles de l’épave…

 

Suite et fin de la visite au prochain épisode…

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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 00:21

Chaque année (ou presque), selon les possibilités et les conditions in situ, j’aime bien faire un tour des épaves, une sorte d’état des lieux pour voir ce qui a changé. Il y a les éléments incontournables que tout visiteur découvre ou retrouve à chaque fois. Avec le temps, on remarque aussi de nombreux points de détail et des parties a priori moins remarquables auxquels on n’accorde pas forcément beaucoup d’attention au premier abord. Pourtant, ce sont ces détails qui parfois révèlent l’évolution des choses. Quelques exemples avec ce tour de l’Alice Robert.

 

Rien ne semble avoir changé à la proue. Le navire gîte toujours un peu sur tribord. Les ancres sont à leur place et le canon est toujours posé sur ses pattes comme une grosse araignée.

 

bananier 170411 proue

 

Ce canon de 105 mm, encroûté depuis longtemps, est régulièrement accroché par les filets. En ce printemps, il était plutôt dégagé.

 

bananier 170411 canon proue 1

 

Ces dernières années, c’est au niveau du support du canon que les choses ont évolué. Le cerclage métallique entourant les pieds a disparu.

 

bananier 170411 canon proue

bananier 170411 canon proue 2

 

Les caisses de munitions sont tombées au bord de la cale, suite à l’écroulement de la structure porteuse.

 

bananier 170411 munitions

 

Autour de la cale avant, le pont résiste assez bien au temps qui passe. Bien sûr, certaines plaques sont manquantes, mais les trous ne s’agrandissent pas significativement.

 

bananier 170411 cale avant

bananier 170411 pont avant

 

Le mât est encore dressé, malgré tout ce qui s’accroche et tire à longueur d’année.

 

bananier 170411 mat

 

A sa base, les treuils massifs n’ont pas grand chose à craindre des éléments.

 

bananier 170411 treuils

 

De part et d’autre du mât et des aérateurs, les tourelles portant les canons de 37 mm sont toujours en place.

 

bananier 170411 treuil tourelle

 

L’échelle couverte de corynactis mène encore à la plateforme qui a perdu son armoire à munitions.

 

bananier 170411 tourelle av tribord

 

Cette pièce d’artillerie est mieux conservée que sa jumelle côté bâbord.

 

bananier 170411 canon av tribord

 

Le pont est plus abîmé côté bâbord au niveau de la tourelle, mais celle-ci est toujours debout.

 

bananier 170411 babord avant

 

Le grand filet qui l’emprisonnait l’an dernier a été décroché. Des lambeaux pendent encore. Ils n’ont pas fait tomber les caisses de munitions.

 

bananier 170411 tourelle av babord 1

 

Malgré les tiraillements, le canon est resté posé sur le cerclage. Corrosion et encroûtement lui assurent peut-être une relative résistance à l’arrachement.

 

bananier 170411 tourelle av babord

 

A proximité immédiate de la façade du château, 2 affûts quadruples de 20 mm complétaient le système de défense anti-aérienne des doubles affûts répartis le long du navire. De ces pièces d’artillerie, encore visibles sur les photos prises 10 ans après le naufrage, ne subsistent que les bases légèrement surélevées sur tribord et bâbord.

 

bananier-170411-base-affut-4-1-copie-1.JPG

bananier 170411 base affut 4-2

 

Derrière, d’un bord à l’autre, le château s’est affaissé sur lui-même. J’en ai déjà parlé (voir  Jour sombre et Evolution ), mais sans pouvoir donner beaucoup de détails. Ce sera chose faite prochainement…

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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 02:04

expo épaves 00

 

Lundi dernier 9 mai s’est déroulé à la Maison de la Catalinité le vernissage de l’exposition de photos des épaves de la Côte Vermeille. Le moment était venu de découvrir le rendu final après installation.

Ce bâtiment en briques a été aménagé en espace d’exposition.

 

expo epaves 28

expo epaves 29

 

L’aménagement moderne dans ces salles aux briques nues crée une atmosphère agréable où les images sont mises en valeur.

 

Dès l’entrée, le visiteur découvre les biographies (succinctes) des 3 auteurs ainsi que les premières photos.

 

expo epaves 08

 

Dans les 2 autres salles, bien plus vastes, sont exposées les images du Pythéas, du Saint Lucien, de l’Astrée, du Saumur et de l’Alice Robert ainsi qu’une carte de la côte avec les positions des épaves.

 

expo epaves 15

expo epaves 24

 

Chaque épave est présentée par un texte résumant son histoire et une photo en surface.

 

expo epaves 10

expo epaves 11

 

Les photos en couleur et en noir et blanc sont regroupées, par panneau pour chaque épave…

 

expo epaves 16

expo epaves 30

 

… Ou simplement posées sur fond de brique.

 

expo epaves 12

 

Dans la 3e salle, quelques petites choses avaient été préparées. Curieusement, c’est dans cette pièce que les visiteurs se sont progressivement entassés…

 

expo epaves 22

expo epaves 02

expo epaves 03

 

Mais il fallait mériter le droit de se servir : d’abord, écouter le discours de Monsieur Moly, vice-président du conseil général et maire de Collioure (si je ne me trompe pas).

 

expo epaves 09

 

Celui-ci a relevé la valeur artistique des photos et l’intérêt de ce sujet d’exposition pour le patrimoine historique local.

 

expo epaves 05

expo epaves 06

 

Bien entendu, les auteurs ont dû se plier aux exigences médiatiques pour un journal local.

 

expo epaves 04

 

C’est seulement ensuite que tout le monde a pu profiter du pot avec des produits régionaux.

 

expo epaves 13

expo epaves 14

 

Certaines bouteilles provenaient directement de la cave de l’un des auteurs (domaine de la Casa Blanca, Banyuls ), ce qu’un autre auteur n’a pas hésité à déguster 

 

expo epaves 18

 

Il n’a pas été le seul. Ce n’est pas que le breuvage donne le sourire et des couleurs, mais il ne faisait pas froid et la compagnie était joyeuse…

 

expo epaves 17

 

Certains se sont reconnus sur les photos.

 

expo epaves 19

 

Les amateurs d’épaves ont pu bien discuter, échanger des souvenirs, évoquer des immersions.

 

expo epaves 20

 

Un visiteur un peu particulier est venu incognito, en tenue civile. Mais un paparazzi bien informé l’a reconnu. Nul doute qu’il sera dans un prochain article en ligne chez cet amateur de photo terrestre et subaquatique (je veux bien être informé quand ça sera diffusé ).

 

expo epaves 21

 

Un peu plus tard, alors que la table ne portait plus que quelques bouteilles vides, la plupart des visiteurs sont partis. Le lieu d’exposition a retrouvé le calme qui sied à la contemplation.

 

expo epaves 23

expo epaves 25

 

Une dernière photo des 3 auteurs et de l’organisateur de cette manifestation, puis il était temps de rentrer.

 

expo epaves 26

 

Plus d’une centaine de personnes sont venues à cette petite cérémonie d’ouverture. Depuis, il semble que l’exposition attire chaque jour des visiteurs. La durée est courte, alors pour ceux qui en ont la possibilité, ne manquez pas d’aller découvrir ces épaves en images ou de les retrouver comme vous n’avez peut-être que très rarement eu l’occasion de les voir…

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 17:20

Oyez ! Oyez ! Braves gens ! Dès la fin de cette semaine, vous pourrez vous rendre à l'exposition présentant plusieurs dizaines de photos des épaves de la Côte Vermeille (avant et depuis les naufrages).

 

invitation-épaves

 

Du lundi au vendredi, de 9h à 17 h

 

Pour savoir comment s'y rendre, suivez le lien ou le plan ci-dessous :

http://www.cg66.fr/475-la-maison-de-la-catalanite.htm link

 

localisation.jpg

 

Pour ceux qui n'auront pas de carton d'invitation, vous pourrez profiter de l'expo bien plus calmement en dehors du vernissage (l'abus de petits fours est dangereux pour la santé ).

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